Chez Ferrari, la crise est visible et le jeu des chaises musicales démarre alors que nous sommes à peine au quart de la saison. Pas sûr que la politique de licencier une personne dès qu'elle fait une erreur soit la meilleure. Pourtant, Maranello continue de l'adopter alors qu'elle n'a jamais fait ses preuves depuis l'ère du trio Jean Todt, Michael Schumacher et Ross Brawn.
Ainsi, Alessandro Cinelli ne sera plus le responsable du département aérodynamique et Giacomo Tortora ne sera plus celui de la partie pneumatiques. En provenance de Red Bull, Marco Adurno prendra ses fonctions en tant qu'expert de la corrélation simulateur-voiture.
Côté piste, la journée démarre avec les essais libres 3 et l'objectif, en plus d'être performant, est de ne plus détruire sa gomme comme ils ont pu le faire jeudi lors des deux premières séances. Si les Ferrari prennent la piste après 10 minutes, c'est Bottas qui signe le premier vrai temps de référence en 1'12''764. Charles et son 1'12''956 (sur son deuxième tour rapide de suite) le place deuxième à moins d'un dixième du Finlandais.
Pendant ce temps, Vettel signe son premier chrono en 1'12''583 juste avant de finir dans le mur de Sainte Dévote. Le pilote Allemand a plié tout son train avant, mettant un terme prématuré à sa séance.
Cette fois, cette grosse erreur a plus de conséquences que celle de jeudi, puisqu'il avait fait la même chose au même endroit mais avec plus de chance.
En fin de séance, Charles surprend son monde en signant le meilleur temps en 1'11''265, quelques millièmes devant Bottas (1'11''318) et deux dixièmes devant Hamilton en 1'11''478. Alors que l'on croyait que tout était déjà joué d'avance, le Monégasque nous surprend une fois de plus et relance le suspens !
Deux heures plus tard, les qualifications annoncent une belle lutte à trois et peut-être même à quatre puisque la voiture de Vettel a été totalement réparée. De son côté, Charles nous a fait peur puisqu'il a été trop rapide pendant l'activation de la Virtual Safety Car mais la FIA a finalement décidé de ne lui attribuer qu'une simple réprimande.
Q1 - 18 minutes :
Sorti parmi les premiers, Vettel utilise la radio pour remercier ses mécaniciens qui ont travaillé dur pour réparer sa voiture. Il signe son premier tour chrono en 1'13''188, trois dixièmes derrière les Mercedes et Charles qui est en 1'12''825, gêné par du trafic.
Lors des deux dernières minutes de cette première partie des qualifications, Vettel refait parler de lui en touchant le rail de la piscine. A cet instant, Ferrari est sous pression puisque Charles est quinzième, Vettel dix-septième.
Trop occupée à s'occuper du cas de son premier pilote qui a quand même commis quatre erreurs en autant de séances, la Scuderia ne prend même pas la peine de renvoyer Charles en piste. Une chose qui passe totalement inaperçue à la télévision mais que nous avons bien évidemment noté.
Sous le drapeau à damiers, Vettel signe le meilleur temps ce qui lui permet d'accéder à la Q2. Deux secondes plus tard, l'équipe réalise qu'elle a aussi un deuxième pilote mais c'est beaucoup trop tard. Charles est éliminé dès la Q1 !
Plusieurs questions se posent. Qui a oublié de le faire ressortir ?
Son ingénieur de piste ? Mattia Binotto ? Quelqu'un d'autre ?
En attendant, les courses passent et on se dit à chaque fois qu'il n'est pas possible de faire pire que ce qui a déjà été fait. Sur ce Grand Prix qui est le plus regardé au monde, Ferrari s'est lourdement ridiculisée.
Devant ses fans, les proches de Charles, le Prince Albert et les télévisions du monde entier. Là encore, Ferrari coupera peut-être des têtes mais ça ne sert à rien puisqu'elle continue encore et encore à faire des erreurs d'amateurs au point de se demander où est-ce que ça va s'arrêter !
En sortant de sa voiture, Charles peut secouer la tête tant qu'il le veut, il a tout simplement été oublié par son écurie. Comme le disent très justement Julien Fébreau et Franck Montagny, avec 60 personnes dans un garage, comment est-il possible de faire une telle erreur ? Et bien c'est tout simplement du "made in Ferrari" !
Les éliminés : Charles, Perez, Stroll, Russell et Kubica.
Q2 - 15 minutes :
Honnêtement, outre le record de la piste battu par Bottas et Verstappen, nous sommes tellement en colère que nous n'avons rien suivi.
Les éliminés : Hülkenberg, Norris, Grosjean, Räikkönen et Giovinazzi.
Q3 - 12 minutes :
La dernière partie des qualifications met aux prises les deux Mercedes, les deux Red Bull, les deux Toro Rosso, Vettel, Magnussen, Sainz et Ricciardo.
Le premier run place Bottas en pole provisoire grâce à un super tour en 1'10''252. Le Finlandais devance pour l'instant Hamilton de deux dixièmes, Verstappen de quatre et Vettel de sept.
Sous le drapeau à damiers, c'est Hamilton qui réagit une nouvelle fois au meilleur moment et signe la pole position en 1'10''166 !
Derrière le Britannique, personne n'a amélioré sauf Ricciardo qui remonte à une belle septième place.
Classement après les qualifications (sans les éventuelles pénalités) :
01. L. Hamilton (Mercedes)
02. V. Bottas (Mercedes)
03. M. Verstappen (Red Bull)
04. S. Vettel (Ferrari)
05. P. Gasly (Red Bull)
06. K. Magnussen (Haas)
07. D. Ricciardo (Renault)
08. D. Kvyat (Toro Rosso)
09. C. Sainz (McLaren)
10. A. Albon (Toro Rosso)
11. N. Hülkenberg (Renault)
12. L. Norris (McLaren)
13. R. Grosjean (Haas)
14. K. Räikkönen (Alfa Romeo)
15. A. Giovinazzi (Alfa Romeo)
16. C. Leclerc (Ferrari)
17. S. Perez (Racing Point)
18. L. Stroll (Racing Point)
19. G. Russell (Williams)
20. R. Kubica (Williams)
Déclaration de Charles au micro de Sky Sport Italia :
"C’est sûr que le week end est pas mal gâché, c’est toujours un plaisir d’être avec Ferrari mais dans ces moments-là, ce n’est pas facile. J'ai demandé s'ils étaient sûrs de ne pas reprendre la piste, ils ont dit qu'ils pensaient l'être, mais je n'ai pas eu de réponse détaillée et c'est très difficile à avaler. Nous avions largement le temps, même en changeant de pneus. Se faire éliminer en Q1 à Monaco c’est la pire chose.
Il fallait absolument repartir car on avait mis de l’essence pour faire plusieurs tours, on a vu que les pneus se dégradaient et on voit au final qu’il y a qu’un dixième et demi qui nous élimine.
Pour demain, il faut espérer de la pluie ou une loterie. Parce que seizième sur le sec, ce sera très ennuyeux. Je devrai prendre beaucoup de risques, même celui de me crasher pour remonter. Parce qu’ici c’est impossible ou presque de dépasser."
Photo : leparisien.fr
Courage Charles ne lâches rien tout MONACO est avec toi une remontada pourquoi pas
Etre à ce niveau , se battre pour les titres pilote et marque, avoir autant de moyens financiers et humains, pour en arriver là ?????, il faut chercher l erreur, Ferrari avec tout l amour que j ais pour eux, toute la joie d avoir un aussi grand pilote que Charles, L écurie ne mérite vraiment pas les titres convoités.... elle ne mérite encore moins le droit d avoir un pilote aussi talentueux que Charles.... Plutôt que de protéger Vettel, les dirigeants devraient se pencher sur la vrai valeur qu ils ont en mains.... mais pour cela il faudrait un minimum d'intelligence .... et faire le ménage et virer les incapables en place, ou alors c est a croire qu ils sont payés pour sabrer Charles
La chance d’avoir le plus spectaculaire gp à la maison, celle d’etre Pilote de F1, celle de pouvoir régaler ses supporters et surtout celle d’etre Pilote... Ferrari !! Le Pr Tournesol, à moins que soit le Pr Nimbus, a encore frappé ! Un rôle de patron d’equipe, de stratège ne s’improvise pas. Même si l’on a été un bon motoriste.
Une vrai bande de nazes amateur , laisses tomber Ferrari CHARLES , changes d’ecurie .
Tiens bon Charles ...Féfé peut difficilement aller plus bas . ...Même pas un mėcano pour surveiller et prévenir de l'affichage du 16 pour la pesée ..!
Quand a "joke " Clear , role peut être ingrat mais pas très clair .
Allez , casse tout ce soir et rien demain ...une belle remontée et driver of the day ....les réglements de compte à plus tard .
Bon dimanche à tutti ...-))