Le samedi, Charles a met la main sur de meilleurs réglages, comme il le prouve dès la FP3 avec le troisième meilleur temps, juste derrière Norris et Sainz. McLaren confirme sa bonne forme sur ce circuit.
Les qualifications débutent et tout se passe sans accroc pour la Scuderia, mais une écurie vient montrer le bout de son nez : les flèches d'argent. En effet, l'aileron avant apporté à Montréal semble être efficace, car ils sont dans le coup. Le meilleur temps de la Q1 revient à Hamilton, et celui de la Q2 à Verstappen, suivi des deux pilotes Mercedes. Charles est deuxième et septième respectivement.
Le dimanche, la course commence avec un excellent départ des deux Ferrari, mais Charles se retrouve bloqué par la Mercedes d'Hamilton et garde sa position. Pendant ce temps, Norris tente par tous les moyens de fermer la porte à Verstappen, en vain. Opportuniste, Russell en profite pour prendre la tête à l'extérieur au premier virage.
Dans l'ensemble, c'est une course très calme sans aucun incident majeur. Le seul véritable événement notable est celui entre les deux Ferrari, lorsque Sainz dépasse Charles en laissant très peu de place, provoquant un léger contact. Sur ce circuit où il est difficile de doubler, la stratégie s'avère cruciale ! La Scuderia tente deux approches totalement différentes : Sainz s'arrête avant Charles pour mettre les médiums, tandis que le Monégasque et Norris restent en piste une bonne dizaine de tours supplémentaires avec les tendres avant de passer aux pneus à flancs jaune.
Quelques dépassements ont lieu, mais rien de très spectaculaire, et Charles reste à sa sixième place. Pour le deuxième relais, McLaren et Ferrari s'arrêtent quelques tours après les autres, choisissant cette fois les tendres comme Verstappen et Hamilton, contrairement à Russell et Sainz qui prennent les durs.
Cette stratégie paie : avec une magnifique passe d'arme qui dure tout un secteur, Norris prend l'avantage sur Russell et récupère la deuxième place. Hamilton prend la troisième à son coéquipier. Charles revient rapidement sur Sainz, qui suit les consignes d'équipe et étonnamment laisse passer son chef de file. Malheureusement pour Charles, il manque un tour pour qu'il puisse ravir la quatrième place de Russell. Il termine donc cinquième à seulement trois dixièmes ! À dix tours de l'arrivée, Verstappen est prévenu qu'il doit pousser car Norris ne ménage pas ses pneus. L'écart de sept secondes se réduit à deux secondes et demie à l'arrivée.
Perez, quant à lui, fait une course anonyme. Parti onzième suite à une pénalité de trois places, il termine huitième. Si Red Bull espère remporter le titre constructeur, il est temps de se réveiller.
Pour Ferrari et Charles, c'est un week-end où les dégâts ont pu être limités. La Scuderia perd un peu du terrain sur McLaren, qui revient à quarante-sept points. Le Monégasque perd la deuxième place du championnat au profit de Norris, qui a désormais deux points d'avance. À noter qu'Alpine fait une nouvelle fois rentrer ses deux voitures dans les points.
N'oublions pas qu'il reste encore quatorze courses ; la saison est longue. Les classements constructeurs et pilotes ne sont pas figés. Un package d'améliorations peut tout changer !
TOP 5 du championnat pilotes :
01. M. Verstappen : 219 points
02. L. Norris : 150 points
03. C. Leclerc : 148 points
04. C. Sainz : 116 points
05. S. Perez : 111 points
Classement des constructeurs :
01. Red Bull : 330 points
02. Ferrari : 270 points
03. McLaren : 237 points
04. Mercedes : 151 points
05. Aston Martin : 58 points
06. Racing Bulls : 28 points
07. Alpine: 8 points
08. Haas : 7 points
09. Williams : 2 points
10. Stake F1 : 0 point
Photo : media.ferrari.com