Une semaine après avoir décroché un podium dans les rues de Bakou, Charles a rendez-vous cette fois-ci sur un autre circuit urbain : Singapour. Cette piste a toujours bien convenu à Ferrari, avec les trois dernières pole positions à leur actif. Le roi incontesté de ce circuit n’est autre que Sebastian Vettel, fort de ses cinq victoires. Nous ne pouvons donc qu'espérer un bon résultat, d'autant plus avec la forme actuelle et la confiance de Charles.
Nous sommes dans un format de week-end traditionnel. Le vendredi commence donc avec la première séance d'essais libres, une session assez calme comme à l'accoutumée. Les pilotes testent différentes gommes avant de se lancer dans de longs relais. Charles signe le meilleur temps, suivi de Norris et Sainz. La journée se poursuit avec la deuxième séance. Là encore, une session plutôt tranquille, à l'exception d'un accident sans gravité pour Russell. Les pilotes continuent à rouler sur tous les types de gommes, en se concentrant sur les longs relais en vue de la course. Cette fois-ci, c'est Norris qui réalise le meilleur temps, suivi de très près par Charles et Sainz. Les Red Bull, comme souvent sur ce circuit, semblent hors du coup. Verstappen est quinzième, tandis que Pérez, habituellement très performant sur ce type de tracé, termine huitième.
La journée de samedi commence avec la dernière séance d'essais libres. Un drapeau rouge est déployé alors que les Aston Martin sont en piste, en raison de la présence d'un varan qui se promène sur le circuit. Le reste de la session se déroule sans encombre. À vingt minutes de la fin, les pilotes chaussent les pneus à flanc rouge en préparation des qualifications. Charles signale rapidement à la radio qu'il ne se sent pas à l'aise et qu'il manque d'adhérence. Effectivement, le Monégasque signe le cinquième temps, à neuf dixièmes de Norris. Russell et Piastri complètent le podium.
Les qualifications ont lieu quelques heures plus tard, sous un ciel qui s’est assombri entre-temps. La Q1 se déroule sans surprise, bien que Charles signe un modeste douzième temps. En tête, on retrouve Norris, suivi de Verstappen et Piastri. La Q2 est marquée par l'élimination de Pérez, qui se classe treizième, derrière les deux Williams. Colapinto réalise encore une belle performance. Charles remonte à la troisième place, tandis que Piastri et Verstappen occupent les deux premières positions.
La Q3 commence sur un coup de théâtre, avec une sortie de piste de Sainz et le drapeau rouge qui s'ensuit. Il soupçonne des pneus trop froids ou une portion sale de la piste d'être à l'origine de son accident. Par conséquent, tous les pilotes attendent les derniers instants pour s'élancer. Malheureusement pour Charles, lors de son tour rapide, ses pneus sont trop froids et il commet une erreur dans le premier virage. Il tente de rattraper son tour, mais termine à quatre dixièmes du meilleur temps, et même en dessous de son chrono de Q2. Son temps est finalement annulé pour non-respect des limites de piste, le reléguant à la neuvième place. La pole revient à Norris, suivi de Verstappen et Hamilton.
Malheureusement, il faudra identifier la cause de ce problème de température dans les pneus. Charles a indiqué en interview qu'il manquait près de dix degrés à l'avant. Ferrari rate ainsi une belle occasion de marquer un grand coup au classement.
Le Monégasque a montré peu d'optimisme pour la course lors de la conférence de presse, mais la Scuderia nous a récemment surpris avec des stratégies qui laissent espérer une belle remontée.
Dimanche, tous les pilotes du top dix sont en pneus médiums, à l'exception de Hamilton, qui opte pour des tendres. Au départ, Charles prend un excellent envol, bien qu'il doive couper la chicane, et gagne déjà une position. En tête, Norris parvient à conserver la première place, suivi de Verstappen et d'Hamilton avec ses pneus tendres. Charles se retrouve bloqué derrière Alonso et Hülkenberg, coincé dans un train de DRS. Pendant ce temps, l'écart en tête ne cesse de grandir, surtout lorsque Norris reçoit l'instruction de creuser un écart d'au moins cinq secondes.
Il faut attendre le quatorzième tour pour voir un pilote d'un top team s'arrêter : Sainz chausse des pneus durs et ressort en dix-huitième position. Quatre tours plus tard, Hamilton passe aussi par les stands. Ce n’est qu’au vingt-sixième tour qu’Alonso entre aux stands pour chausser également des pneus durs. Trois tours plus tard, Charles dépasse enfin Hülkenberg, se retrouvant en piste libre et pouvant attaquer davantage. Au même moment, Perez s’arrête, suivi par Verstappen, qui ressort derrière Charles, remonté en quatrième position sans s’être encore arrêté. Verstappen reprend rapidement l’avantage sur Charles, qui ne se défend pas. Pendant ce temps, Norris repasse aux stands et ressort en tête.
Au trente-septième tour, Charles entre enfin aux stands pour chausser des pneus durs. Il ressort juste devant Hülkenberg, en huitième position. À ce stade de la course, le top dix est le suivant : Norris, Verstappen, Russell, Hamilton, Piastri, Sainz, Alonso, Leclerc, Hülkenberget Perez. Piastri et Charles, avec leurs pneus plus frais, nous offrent un véritable spectacle. Le Monégasque, en particulier, est en grande forme. Trois tours après son arrêt, il dépasse Alonso, tandis que Piastri prend l'avantage sur Hamilton. Charles continue son offensive et rattrape Sainz, qui reçoit l’ordre de l’équipe de le laisser passer, ce qu’il fait sans résister.
Nous sommes au quarante-troisième tour, Piastri vient de dépasser Russell. Charles, avec quinze secondes de retard sur Hamilton, reçoit à la radio l'instruction qu'il peut le rattraper. Le Monégasque enchaîne les meilleurs tours, réduisant l’écart d’une seconde par tour sur la Mercedes. Il ne lui faut que sept tours pour combler son retard et dépasser Hamilton, prenant ainsi la cinquième place. La quatrième position est à portée de main, avec seulement huit secondes d’écart avec Russell. À quatre tours de l’arrivée, Charles se retrouve dans la zone DRS de la Mercedes, mais malheureusement, les pneus de Russell tiennent le coup. Ayant trop sollicité les siens, Charles ne trouve pas suffisamment de motricité pour le dépasser et termine finalement cinquième.
Encore une fois, Charles démontre une détermination sans faille, gagnant tout de même quatre places sur un circuit réputé difficile pour les dépassements. Norris s’offre la victoire avec vingt secondes d’avance sur Verstappen, tandis que Piastri complète le podium.
Ferrari perd trois points face à Red Bull, mais voit McLaren s’échapper en tête du classement constructeurs. Quant à Charles, Oscar Piastri se retrouve désormais à seulement huit points derrière lui.
Notes de CLF :
Fred : 14 | Franck : 13| Cédric : 15| Raph : 12
TOP 5 du championnat pilotes :
01. M. Verstappen : 331 points
02. L. Norris : 279 points
03. C. Leclerc : 245 points
04. O.Piastri : 237 points
05. C. Sainz : 190 points
Classement des constructeurs :
01. Mclaren : 516 points
02. Red Bull : 475 points
03. Ferrari : 441 points
04. Mercedes : 329 points
05. Aston Martin : 86 points
06. Racing Bulls : 34 points
07. Haas : 31 points
08. Willaims : 16 points
09. Alpine : 13 points
10. Stake Sauber : 0 point
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Photo : media.ferrari.com
Bons commentaires rien à redire et effectivement avec une meilleure place sur la grille il y avait sûrement un gros coup à faire