F1 2025 - Suzuka : Charles maximise les performances

Deux semaines après la Chine, nous restons en Asie, mais cette fois sur une île : direction Suzuka, au Japon, pour la première manche d’un triple header. Cette course est marquée par un changement de pilote chez Red Bull : Tsunoda est promu au sein de l’écurie au Taureau Ailé, tandis que Lawson redescend chez Racing Bulls, où il rejoint Hadjar. Red Bull présente une livrée blanche en hommage à Honda et au Japon. Le pilote nippon débarque ainsi sur ses terres avec une confiance retrouvée. La Scuderia, de son côté, débarque avec la ferme intention de faire oublier l’échec chinois et de récolter de précieux points pour les championnats.

Le vendredi débute par la traditionnelle première séance d’essais libres. Les rookies découvrent le tracé, tandis que les pilotes plus expérimentés s’adaptent aux nouvelles limites du circuit, chacun prenant ses repères. À vingt minutes de la fin, les longs relais commencent. Norris signe le meilleur temps, devant Russell et Leclerc.

La journée se poursuit avec la deuxième séance d’essais libres, marquée par une instabilité inhabituelle : quatre drapeaux rouges viennent interrompre le roulage. Le premier est provoqué par un violent accident de Doohan, qui oublie de refermer son DRS avant d’entrer dans le premier virage. Le second survient lorsqu’Alonso plante son Aston Martin dans le bac à gravier. Les deux derniers sont déclenchés par des départs de feu sur une herbe trop sèche, causés par les étincelles provoquées par les monoplaces. Résultat : les pilotes roulent très peu. Piastri signe le meilleur temps, suivi de Norris, tandis que Hadjar complète le trio de tête. Charles termine septième.

Samedi, la dernière séance d’essais libres débute sur le sol nippon. Elle est marquée par un unique drapeau rouge, provoqué une nouvelle fois par un incendie. L’interruption reste brève, permettant aux pilotes de reprendre leur programme de préparation en vue des qualifications. La séance se déroule sans encombre, et c’est Norris qui signe le meilleur temps, devant Piastri et Russell. Charles termine quatrième.

La journée se poursuit avec les qualifications. En Q1, Isack Hadjar rencontre des problèmes de harnais dans sa Racing Bulls. Malgré ce souci persistant, il parvient à hisser sa monoplace en Q2. Du côté de Charles et de son coéquipier, tout se passe sans accroc.

La Q2 est brièvement interrompue par un nouvel incendie, entraînant un drapeau rouge. Les commissaires décident d’arroser les abords de la piste pour éviter toute récidive pendant la course. La séance reprend, et tous les regards se tournent vers le duel entre Lawson et Tsunoda. Le pilote nippon échoue à se qualifier en Q3, manquant sa chance pour un dixième face au Néo-Zélandais, et se classe quinzième. Les Ferrari, elles, accèdent à la Q3 sans difficulté.

Pour la dernière phase, les pilotes sortent pour leur première tentative. Piastri s’empare du meilleur temps provisoire, devant Verstappen et Charles. Hamilton se classe alors sixième.

Lors de la seconde tentative, seuls Antonelli, Hadjar, Norris et Verstappen améliorent leurs chronos. Les deux premiers s’installent aux sixième et septième positions, reléguant Hamilton à la huitième place. Norris subtilise provisoirement la pole à son coéquipier, avant que Verstappen ne vienne la lui arracher pour seulement douze millièmes de seconde. Piastri complète le podium. Charles partira quatrième.

Le Monégasque semble satisfait de sa monoplace et de sa qualification, affirmant avoir trouvé quelque chose qui pourrait l’aider lors des prochaines courses. Hamilton, de son côté, a opté pour des réglages différents de ceux de son coéquipier et espère en tirer un avantage en course.

Le dimanche, sous le ciel nuageux de l’archipel nippon, les moteurs hurlent alors que les feux s’éteignent. Aucun faux départ, aucune manœuvre hasardeuse : les dix premiers restent en formation, chacun concentré sur sa propre partition. Une ouverture disciplinée, presque stratégique. Tous les pilotes, à l’exception d’Hamilton, s’élancent en pneus médiums. Le vétéran, lui, tente l’audace du composé dur.

Dès le sixième passage, le premier affrontement discret a lieu : Hamilton, méthodique, dépasse Hadjar pour s’emparer de la septième place. En coulisses, les ingénieurs murmurent déjà à propos des températures des gommes. Le mot d’ordre est clair. Ce ne sera pas une bataille frontale, mais une guerre d’usure.

Au neuvième tour, Stroll rentre dans les stands. Il était l’un des rares en tendres, et les abandonne pour chausser les durs.

Les tours s’enchaînent, et le seizième marque toujours l’absence de changement dans le top 10. Doohan, dernier des pilotes en tendres, s’arrête. Les durs deviennent la norme.

La stratégie se dévoile véritablement au vingtième tour. Russell, pion d’ouverture, plonge dans la voie des stands. Il en ressort treizième. Le tour suivant, Piastri l’imite. Puis vient le grand bal : au vingt-deuxième, Verstappen, Norris et Charles rentrent ensemble. Le ballet est millimétré... jusqu'à la sortie. McLaren et Red Bull sortent côte à côte. Norris doit mordre sur l’herbe pour éviter un contact. Verstappen garde l'avantage. L’instant est bref, tendu. La tension se dissipe, mais ce fait de course sera le seul.

Le haut du classement est provisoirement confié à Antonelli, suivi de Hamilton et Hadjar. Quelques arrêts isolés ont lieu, et Hadjar finit par s’engouffrer dans les stands pour suivre le rythme.

Au vingt-huitième passage, Antonelli, encore en médiums, tient tête en tête à Hamilton. Derrière, les voitures sont en formation : Verstappen, Norris, Piastri, Charles, Russell. Tous alignés, tous prêts à récupérer une position perdue.

Le 31ᵉ tour marque le début du second mouvement stratégique. Hamilton plonge à son tour et chausse les médiums. Il ressort septième, à dix secondes de Russell. Antonelli l’imite un tour plus tard, optant pour les durs, et ressort juste devant Hamilton, une seconde entre eux. Le combat silencieux continue. Mais il est de courte durée, l'écart grandit. La Mercedes trouvant un rythme de course impressionnant.

Au 34ᵉ tour, la scène est figée dans une étrange harmonie. Le classement : Verstappen en commandement, suivi de Norris, Piastri, Charles, Russell, Antonelli, Hamilton, Hadjar, Albon, Bearman. Tous ont effectué leur arrêt. Aucun incident, aucune sortie. Seule la tension sur le trio de tête maintien le public en haleine.

Les écarts se resserrent. Norris se rapproche de Verstappen. Piastri revient sur Norris. Derrière, Hamilton grignote sur Antonelli, le Monégasque maintient Russell à distance, mais son espoir de podium semble s’éloigner. Au 40ᵉ tour, Piastri entre dans la zone DRS. Il demande à tenter sa chance sur Verstappen. Silence radio.

Les derniers tours se suivent dans un calme relatif, la tension palpable mais contenue. À l’ultime passage, les positions sont figées. Verstappen coupe la ligne en maître, pour la quatrième fois consécutive à Suzuka. Norris termine deuxième, Piastri troisième. Charles échoue au pied du podium, quatrième, à une dizaine de secondes du podium. Hamilton finit huitième.

Une course calme, très calme voire ennuyeuse. Ferrari a maximisé son résultat. L'écart grandit avec la tête au championnat. Les tifosi espèrent rapidement des améliorations sur la voiture et des victoires.

Notes de CLF :
Fred : 8 | Franck : 8| Raphaël : 6 | Cédric : 7| Chloë : 10

TOP 5 du championnat pilotes :
01. L. Norris : 62 points
02. M. Verstappen : 61 points
03. O. Piastri : 49 points
04. G. Russell : 45 points
05. K. Antonelli : 30 points
06. C. Leclerc : 20 points

Classement des constructeurs : 
01. McLaren : 111 points
02. Mercedes : 75 points
03. Red Bull : 61 points
04. Ferrari : 35 points
05. Williams : 19 points
06. Haas : 15 points
07. Aston Martin : 10 points
08. Racing Bulls : 7 points
09. Kick Sauber : 6 points
10. Alpine : 0 point

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Photo : media.ferrari.com

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