F1 2025 - Bahreïn : Encore une course très solide de Charles

Nous nous retrouvons une semaine après le Grand Prix du Japon, marqué par la solide performance de Charles. Désormais, tous les espoirs reposent sur un résultat encore meilleur. Il avait d’ailleurs mentionné avoir trouvé quelque chose dans la voiture susceptible de l’aider. Reste à voir ce que cela donnera ici. Le championnat est encore long : rien n’est joué, rien n’est décidé.

La Scuderia arrive avec un nouveau fond plat, d’abord testé par Hamilton lors de la première séance d’essais libres, puis monté sur les deux monoplaces. Les températures sont plus élevées que celles enregistrées durant les essais hivernaux.

Vendredi, lors de la FP1, Charles a laissé son baquet au jeune pilote de F2 Dino Beganovic, qui a réalisé le quatorzième temps. La séance s’est déroulée sans incident majeur, avec Lewis signant le troisième chrono derrière Gasly et Norris.

Pour la deuxième séance, Charles retrouve son volant. Là encore, peu d'agitation : les équipes se concentrent sur les longs relais, avec quelques essais en pneus tendres. C’est au cours de cette session que l’on apprend le report à 2029 de l’éventuel retour des moteurs V10. Charles termine quatrième, tandis que le top trois est occupé par Piastri, Norris et Russell.

Samedi, place à la dernière séance d’essais libres, toujours essentielle dans la préparation des qualifications. Les pilotes affinent leurs réglages une dernière fois. La session se déroule sans incident notable, dans un calme relatif. Le quatuor de tête reste inchangé, si ce n’est que Charles parvient à subtiliser la troisième place à Russell.

Les qualifications s’ouvrent avec la Q1. Les pilotes s’élancent les uns après les autres, mais début mitigé pour les deux Red Bull : un passage trop large dans un virage leur coûte un train de pneus et annule leur tour. Charles, lui, signe le meilleur temps en milieu de séance avant de rester aux stands. Son chrono sera ensuite battu, mais suffira largement à le maintenir dans le top quinze, il termine septième. Norris décroche le meilleur temps, devant Hamilton.

En Q2, un drapeau rouge vient perturber le début de séance. Ocon perd le contrôle de sa monoplace sur un vibreur et tape, endommageant l’arrière de sa voiture. Une fois la session relancée, elle se poursuit sans accroc, fidèle à la tendance du week-end. Les deux Ferrari passent en Q3 : Charles signe le sixième temps, Hamilton le huitième.

Enfin, place à la dernière partie des qualifications : la Q3. Une question s’impose alors… Quelle McLaren décrochera la pole ? Et qui viendra jouer les trouble-fêtes ? Mercedes semble redoutable, mais que peut réellement espérer Ferrari ?

Lors de la première tentative en Q3, Oscar Piastri s’empare de la pole provisoire, pour un millième devant Russell, tandis que Norris se positionne troisième. Mais comme souvent, tout s'accélère dans les cinq dernières minutes de la séance.

Antonelli crée la surprise en signant un temps de référence, rapidement battu par Russell. Charles parvient à s’intercaler entre les deux Mercedes, tandis que Norris, en difficulté, n'améliore pas et se retrouve sixième. Puis, dans un dernier effort, Piastri réalise un nouveau tour exceptionnel, décrochant définitivement la pole position devant Russell et le Monégasque.

Hamilton, de son côté, ne peut faire mieux que neuvième, sa deuxième tentative ayant été annulée pour dépassement des limites de piste. Verstappen, lui, termine septième, loin des attentes.

Quelques heures après la séance, coup de théâtre : les deux Mercedes écopent d’une pénalité d’une place sur la grille pour avoir quitté leur box en Q2 sans connaitre l'horaire du démarrage de la séance. Charles gagne ainsi une position et partira depuis la deuxième place, tandis que Gasly grimpe au quatrième rang.

Depuis le début de la saison, Oscar Piastri semble bien plus à l’aise que son coéquipier dans la McLaren. Norris lui-même, en interview, admet ne pas comprendre la voiture, affirmant qu’il n’arrive tout simplement pas à la piloter. McLaren devrait-elle alors miser davantage sur son jeune talent australien ? Ce déséquilibre interne pourrait bien profiter à Ferrari et aux autres équipes concurrentes pour grignoter des points.

En tout cas, pour Charles et la Scuderia, le podium est clairement envisageable. Le Monégasque semble en parfaite harmonie avec sa monoplace et a visiblement trouvé ce "petit quelque chose" qui fait la différence.

Le départ de ce Grand Prix offre un enchaînement de surprises et de manœuvres décisives. Charles et Hamilton sont les seuls dans le top dix à s’élancer en pneus mediums, jouant donc sur un relais plus long que leurs adversaires. A l'extinction des feux, le Monégasque se fait dépasser par Russell, puis par Norris. De deuxième, il chute à la quatrième position, derrière une McLaren et une Mercedes. L'avantage des tendres au départ n'est plus à démontrer.

Carlos Sainz, de son côté, amorce une belle remontée pour se hisser rapidement en sixième position. Hamilton reste coincé à la neuvième place, mais prépare patiemment sa contre-attaque.

Quelques tours plus tard : une enquête est ouverte contre Norris pour une mauvaise position sur la grille. Il recevra une pénalité de cinq secondes.

Au neuvième tour, les écarts se stabilisent : Leclerc est à une seconde et demi de Norris, et conserve une avance similaire sur Gasly. Hamilton, toujours méthodique, commence sa remontée en prenant la huitième place. Antonelli, impressionnant, dépasse à son tour Gasly et montre un rythme solide.

Deux tours plus tard, Norris est le premier des leaders à s’arrêter. Il purge sa pénalité et repart en mediums. Verstappen l’imite peu après, optant pour les pneus durs. Gasly, Tsunoda, puis Antonelli passent également aux stands pour chausser des mediums.

Russell rentre à son tour au quatorzième tours, suivi de Piastri un tour plus tard. Les Ferrari se retrouvent alors en tête de la course, les deux voitures rouges n'ayant pas encore effectué leur arrêt. Un court moment de gloire stratégique, mais l’usure guette.

Charles rentre quatre tours après Russell enfin pour remettre des mediums. Hamilton, dans la foulée, s’arrête lui pour chausser les mêmes pneus. Double arrêt exécuté avec brio chez Ferrari. Le Monégasque ressort cinquième, juste derrière Gasly, mais ne perd pas de temps et reprend la quatrième place en seulement quelques virages. Hamilton repart onzième, juste derrière Tsunoda. C’est alors que commence un festival de dépassements de la part du Britannique : il dépasse tour à tour Tsunoda, Doohan, Verstappen, puis Antonelli et Ocon. Au ving cinquième tour, il est déjà remonté en sixième position. Charles, de son côté, trouve l’ouverture sur Norris et reprend la troisième place avec autorité.

À l’approche de la mi-course, la voiture numéro seize revient dans le DRS de Russell. La Ferrari montre un excellent rythme de course, malgré une stratégie à contre-courant. Pendant ce temps, Verstappen s’arrête une nouvelle fois pour chausser les mediums, les pneus durs est vraiment le pire choix.

Le trente-deuxième tour marque un tournant : la voiture de sécurité entre en piste pour déblayer les débris de carbone suite à la touchette entre Tsunoda et Sainz. Alors que Charles est revenu à une seconde de Russell. Ce timing déclenche une vague d'arrêts aux stands. En effet, le top cinq s'arrêtent pour chausser différents pneus : Les deux Mclaren des médiums, les deux Ferrari les durs et Russell des tendres. Tandis que Gasly, Ocon, Verstappen et Doohan ne s’arrêtent pas, s'étant déjà arrêté quelques tours avant. Le top dix est le suivant : Piastri, Russell, Charles, Norris, Hamilton, Gasly, Ocon, Verstappen, Doohan et Sainz.

Trois tours plus tard, le restart est intense. Hamilton dépasse Norris pour prendre la quatrième place. Norris lutte, repasse devant Hamilton mais ayant fait la manœuvre hors limite de piste, il laisse la place au pilote Ferrari.
Cependant, quelques tours plus tard, la Mclaren trouve l'ouverture, restant propre.

Les Ferrari, désormais en pneus durs, doivent se défendre dans un environnement dominé par des gommes plus tendres et plus rapides. Cela complique les offensives, mais leur endurance pourrait payer en fin de course.

Charles reste accroché à Russell, maintenant un écart de deux secondes à dix tours de la fin. Hamilton se maintient en embuscade, à trois  secondes et demi de Norris. Mais derrière, le danger revient : les pneus mediums de Norris sont en forme, et il entre dans le DRS de Leclerc.

Charles se bat avec acharnement pour défendre sa position, résistant à toutes les tentatives de Norris. Mais à cinq tours du terme, le pilote McLaren finit par trouver l’ouverture. Malgré tous ses efforts, le Monégasque doit céder.

La victoire revient à Oscar Piastri, auteur d’une course sans faute. George Russell termine deuxième avec une stratégie agressive qui aura payé. Lando Norris complète le podium après une belle bataille.

Ferrari conclut en quatrième et cinquième position avec Charles et Hamilton. Un très bon résultat. Les durs n’étaient clairement pas le bon choix ce dimanche, mais faute de tendres, c’était la seule option réaliste. Malgré tout, le rythme est là. La Scuderia confirme les impressions laissées par Charles en amont du week-end : Ferrari revient dans le match, avec une vraie régularité et une capacité à se battre avec les meilleurs. Vivement le week-end prochain pour une nouvelle course solide de notre pilote préféré !

Notons également les premiers points de Gasly et d'Alpine. Toutes les écuries ont dores et déjà marqués des points ! La lutte en mid field est également très intéressante.

Notes de CLF :
Fred : 14 | Franck : 16| Raphaël : 15| Cédric : 15| Chloë : 13

TOP 5 du championnat pilotes :
01. L. Norris : 77 points
02. O. Piastri : 74 points
03. M. Verstappen : 69 points
04. G. Russell : 63 points
05. C. Leclerc : 32 points

Classement des constructeurs : 
01. McLaren : 151 points
02. Mercedes : 93 points
03. Red Bull : 71 points
04. Ferrari : 57 points
05. Haas : 20 points
06. Williams : 19 points
07. Aston Martin : 10 points
08. Racing Bulls : 7 points
09. Alpine : 6 points
10. Stake Sauber : 6 points

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Photo : media.ferrari.com

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